Appel à la prudence

Malgré l’arrivée de l’automne, la chaleur perdure et le danger d’incendie grimpe

Québec, le 30 septembre 2025 – En raison des conditions météorologiques qui prévalent, la SOPFEU lance un appel à la prudence auprès de la population des secteurs situées au sud-ouest de la province. Au cours des prochains jours, les indices de danger d’incendie grimperont, particulièrement dans les régions de l’Outaouais, de l’Abitibi-Témiscamingue et des Laurentides. Dans ces régions, les températures estivales et l’absence de précipitation depuis quelques jours contribuent à assécher la forêt. Cette situation devrait se maintenir pour encore quelques jours.

Lorsque la SOPFEU lance un « appel à la prudence », cela signifie que les indices météo prévoient que les conditions seront non seulement propices à l’éclosion d’incendies, mais qu’elles favoriseront également les feux de plus grande intensité, pouvant se propager rapidement. La SOPFEU suit la situation de très près, car elle anticipe l’éclosion de plusieurs feux nouveaux au cours des prochains jours.

Bien que l’automne soit officiellement commencé, les risques d’incendie demeurent bien présents. À cette période, les gens s’adonnent à des loisirs extérieurs, comme la chasse et les randonnées en forêt. À cet égard, la SOPFEU rappelle l’importance de bien éteindre un feu de camp, d’éviter de jeter les mégots de cigarettes par terre et de bien nettoyer les parties chaudes d’un VTT utilisé lors de promenade en forêt.

Par ailleurs, plusieurs résidents profitent également du beau temps pour faire le ménage de leur terrain et la fermeture des chalets. Il est donc demandé à la population d’être particulièrement vigilante avec l’utilisation du feu, d’éviter les brûlages de rebuts ou de matières résiduelles et de respecter la réglementation de leur municipalité concernant les feux à ciel ouvert et les brûlages domestiques.

Depuis le début de la saison de protection, 365 incendies ont été allumés affectant 1 054 hectares (ha) de forêt en zone de protection intensive, dont 82 % sont imputables à l’activité humaine.